Essert-Romand est un village chablaisien de Haute-Savoie (74) situé dans la région Rhône-Alpes.
Sa superficie est de 6,8 km2. Situé à mi-chemin entre le domaine skiable Franco-Suisse des Portes du Soleil et le Lac Léman, Essert-Romand offre un panel d’activités hiver comme été.
Notre village est composé de 550 habitants et de lits touristiques qui profitent de son calme tout en bénéficiant des infrastructures des villages environnants.
Les navettes mises en place vous permettent de rejoindre les 600 km de pistes des Portes du Soleil et le Balad’Aulps Bus de rejoindre le Lac Leman.
Tous les Essert-Romanais (bientôt rebaptisés) "les Romantics" vous souhaitent la bienvenue dans leur charmante commune.
Essert-Romand provient du nom romain Essartum Romanorum, c’est-à-dire l’« essart des Romains ». Essert désigne un lieu qui a été essarté, c’est-à-dire défriché (en latin exsarire)[7].
Un peu d’histoire
Essert-Romand fut érigé en paroisse indépendante en 1824.
Stimulés par l’exemple de Montriond, ils édifièrent à la fin du XVIIème siècle sur le plateau du Crêt une chapelle, bientôt, suivait la demande de séparation qui se heurta à un refus en 1741. Nouvelle requête, nouvel échec en 1756. En 1824, enfin, aboutissement d’une sentence de Mgr de Thiollaz le 1er juillet 1824, créant la nouvelle paroisse, sous le patronage de Saint-Louis-de-Gonzague. La chapelle du Crêt est alors provisoirement utilisée pour les offices en attendant la construction de l’église en un lieu plus central et approprié. En 1836, tout est réalisé : église, cure, dépendances. Bientôt, une tribune et un autel sculpté par Jacques Passerat de Taninges. Des réparations s’avèreront nécessaires au début du XXème siècle, notamment au niveau de la voûte et du chœur. On fait appel à l’architecte Rupny qui édifiera également la flèche du clocher.
Sur le plan communal, Essert-Romand était resté une des quatre sections composant la commune de Saint-Jean-d’Aulps, avec la Moussière, Clénant et Essert-la-Pierre.
En 1860, Essert-Romand fut érigé en commune indépendante. L’attribution des pâturages de Graydon lui fût contestée et donna lieu à un long procès que le tribunal de Thonon jugea en faveur de la nouvelle commune, ordonnant que la "montagne" de Graydon serait "partagée en deux lots égaux, dont l’un pour la section de la Moussière et l’autre pour la commune d’Essert-Romand" (18 mai 1865).